Je suis à votre écoute en messages privés

Sujets du forum

Créer un sujet

Thibaut

Autres

Discussion générale

Bonjour à toutes et à tous,Dans ce sujet, vous pouvez discuter de tout et de rien avec les autres utilisateurs.trices du forum.Le simple fait de discuter de sujets légers peut faire beaucoup de bien, alors n'hésitez pas. 🤗Prenez soin de vous.Veillez à respecter les règles d'utilisation du forum.
2
731
il y a 2 ans

vewne

Troubles anxieux

Angoisse quotidienne

Bonjour à tous,Merci de prendre le temps de lire ce que j’ai sur le coeur et qui me pèse depuis longtemps maintenant. J’ai 20 ans et cela fait bientôt 5 ans que je souffre de crises d’angoisses.Tout a donc commencé en octobre 2020, j’avais 15 ans. J’ai fait ma première crise d’angoisse alors qu’il n’y a pas eu, d’après moi, d’élément déclencheur, j’étais tranquillement à la maison lorsque j’ai commencé à ressentir des symptômes similaires à une crise cardiaque, mais je savais que c’était une crise d’angoisse, bien que je n’en avais jamais fait auparavant. S’ensuivent 3 mois d’angoisse quasiment non-stop, impossible de dormir la nuit parce que le simple fait d’entendre mon coeur battre m’angoissait.C’était tellement intense, tout m’angoissait, j’avais du mal à regarder le ciel ou dans le vide en général car j’en ressentais des vertiges, j’ai développé une claustrophobie alors que je n’en avais jamais eu enfant. Ça s’est ensuite calmé, mais j’avais du mal à rester en classe, j’allais presque tous les jours à l’infirmerie de mon lycée car je n’arrivais pas à me calmer en public.Vers mes 18 ans, mon angoisse s’est tellement apaisée qu’elle avait presque totalement disparue pendant quelques mois, car à l’époque je traversais une période plutôt difficile, j’avais du mal à apprécier ma vie et je pense que paradoxalement je n’avais plus peur de la mort.Malheureusement, mes symptômes revenaient progressivement durant l’hiver 2023-2024 et j’ai recommencé à me sentir constamment anxieuse à partir de l’été, chose qui a été déclenchée par (je l’ai su plus tard) une énorme carence en fer qui m’a causé des vertiges quotidiens. Au début, je pensais que ces vertiges étaient un nouveau symptôme d’anxiété, j’étais rassurée dans un sens d’apprendre que c’était le fer.À un moment, juste avant mes premiers vertiges de l’été, je sais pas comment j’y suis arrivée mais durant une semaine j’ai réussi à me sentir calme en gardant un dicton en tête; « prends les choses comme elles sont et pas comment elles pourraient être », que j’avais entendu dans une vidéo YouTube. C’était une semaine magique parce que peu importe ce que je faisais et à quel point une situation était potentiellement anxiogène, je gardais mon calme, me répétais ce dicton et je me sentais comme une personne différente.Ça n’a malheureusement pas duré et quand j’essaie de me répéter le dicton il ne me fait plus trop d’effet. J’en suis au point où mon angoisse se stabilise depuis quelques mois, mon état est le suivant : en journée il m’arrive de ne pas réussir à déglutir ou respirer plusieurs fois par jour, surtout quand je marche dans la rue ou à la fac, je fais parfois des « petites » crises d’angoisse, souvent juste avant de m’endormir ou en cours. J’ai remarqué également que les moments anxiogènes pour moi étaient ceux où je pensais ne pas avoir le droit de déranger le monde autour de moi dans le cas où je ferais une crise d’angoisse, au cinéma, en cours, en rendez-vous important, quand tout le monde dort etc… J’ai l’impression d’angoisser par anticipation de l’angoisse, parce que je ne veux surtout pas attirer l’attention sur moi, déranger ou être jugée.Mon niveau d’anxiété actuel est presque gérable, mais pas optimal et je ne compte (en tout cas je n’espère) absolument pas vivre avec toute ma vie. Je sais que j’ai réussi à me stabiliser plusieurs fois, je pense être capable de le faire à nouveau, en espérant faire durer cette stabilité.Au niveau de mon suivi psychologique, j’ai consulté 3 psychologues en 5 ans, on-off, mais les 2 premières ne m’ont pas été d’une aussi grande aide que celui que je vois depuis 2-3 mois (pas toutes les semaines malheureusement). Ce dernier m’a permis de bien avancer, même si j’ai encore du mal à appliquer tous les exercices qu’il m’a donné pour m’aider (respiration, exercice pour m’encrer plus dans le présent etc). Si j’écris ici c’est pour trouver des gens aux expériences similaires, qui peuvent comprendre la profonde peur et fatigue que je ressens.Je me qualifierais d’hypochondriaque (au moins une surinterprétation de tous mes symptômes et sensations physiques) avec aussi une grande peur de la mort ou du moins de la maladie et de la souffrance. Mes symptômes récurrents sont la difficulté à respirer ou déglutir, la déréalisation / dépersonnalisation, du mal à sentir mes membres (surtout mes bras) les palpitations, maux de têtes. Ce qui est frustrant c’est que j’arrive à me rassurer temporairement mais tout revient en boucle, j’ai beau avoir l’impression de faire des progrès et de rationaliser mais dès que j’ai un petit trouble physique je repars en vrille. Je ne fume pas, je bois peu, je fais du sport, après un rendez-vous chez le cardiologue je peux assurer que j’ai un bon coeur et mes prises de sang sont normales (sauf le fer du coup).J’ai longtemps cherché les causes de l’arrivée et de la persistance de cette angoisse et mon psy et moi en sont arrivé à la même conclusion ; j’ai eu une enfance dure et traumatisante je souffre de PTSD complexe, bien que je ne vive plus dans un environnement hostile. J’ai également souvent vu un de mes parents souffrir des mêmes crises d’angoisse liées à de l’hypochondrie et je pense reproduire ses comportements. J’ai souvent du mal à gérer les tracas quotidiens du début de l’âge adulte, surtout couplés à cette angoisse constante.Désolée si c’est un peu dispersé. Merci beaucoup à ceux qui prendront le temps de lire, de répondre, et je vous apporte tout mon soutien. Nous ne sommes pas seuls mais bien plus nombreux que nous le pensons à vivre ces expériences difficiles, donc courage à nous et je nous souhaite d’avoir bientôt l’esprit plus léger.
1
8
il y a 2 jours

Jeremyyyyy

Troubles anxieux

Anxiété constante

Bonjour,Je m’appelle Jérémy, j’ai 26 ans et j’ai commencé il y a quelques jours à avoir de l’anxiété de manière constante, pression thoracique, perte d’appétit, perte de sommeil. J’ai toujours été un garçon anxieux de manière ponctuelle, s’exprimer à l’oral à l’école devant trop de monde, la veille des examens à l’université. J’ai toujours beaucoup cogité au moindre problème. J’ai eu des petits TOC plus jeunes sans grande répercussion. Il y a 3 ans, mon père nous a annoncé qu’il avait fait faillite et qu’il avait trop de dette. Étant le dernier enfant à la maison et le plus apte au vu de mes études à prendre à gérer ces problèmes, j’ai prit en main l’entièreté des problèmes de mon père et de ma mère. Vente de notre maison de famille, ventes de divers biens pour éponger ces dettes. Mon père a plongé dans une dépression profonde, très profonde. J’ai maintenu ses sociétés en activité pendant 2 ans en discutant avec les créanciers, les clients, l’administration fiscale, les huissiers. Il ne se passait pas un jour sans une mauvaise nouvelle ou d’autres choses à régler. Nous avons réussi à vendre la maison en urgence et s’installer dans un appartement avec ma mère et mon père où j’ai continué à tenir le foyer debout, comme si j’avais pris le rôle du parent. Mon père sombrait, ma mère également en ayant tout perdu et n’arrivant plus à comprendre son mari, elle a plongé également dans une dépression mais continuait de faire face un minimum. À côté de tout ça, je continuais mes études, examens… Puis nous avons appris le diagnostic d’un cancer à mon papa, j’ai du le forcer au côté de ma mère à se soigner. Aujourd’hui le cancer est apparement soigné mais sa santé mental est toujours au plus bas, il est interné en hôpital « psychiatrique » pour cette dépression. J’ai déménagé avec ma compagne en début d’année en appartement, j’ai trouvé un nouvel appartement à maman qui ne pouvait plus supporter l’ancien appartement, elle a pu se relever tout doucement. J’ai réussi à éponger l’essentiel des dettes de mon père comme j’ai pu même si ce n’est pas réglé, il n’y a plus rien à faire, plus rien à saisir. J’ai géré l’essentiel de leur problème en 3 ans, obtenus leur retraite respectif. Mon père ne se relèvera sûrement jamais de sa dépression.Il a été interné au médecine générale à l’hôpital pendant les fêtes pour faire une batterie d’examen de santé, il n’a pas pu passer les fêtes avec nous.Pendant toute ces années je me suis refusais de craquer, je tenais le mas et je ne pouvais pas me permettre de le lâcher. De plus en plus de pression a été mise sur mes épaules par ma mère de qui je suis le pilier, elle qui était tellement fragile et ne croyait plus en la vie, je ne pouvais pas me permettre de faiblir.L’element déclencheur de mon craquage et de l’apparition de ces anxiétés est tout bête. J’ai adopté un chat avec ma compagne et le lendemain j’ai commencé à sentir des angoisses constantes, ne plus dormir, comme si la responsabilité d’une nouvelle vie revenait me hanter. J’ai tout de suite réagit, je suis allé voir un psy qui a fait de l’EMDR que j’ai cru efficace au début car mes émotions étaient à bloc donc forcément j’ai réagis mais je pense que ce n’était pas la bonne solution pour moi puisque en seconde séance je n’étais pas du tout réceptif et j’ai eu l’impression qu’il ne m’avait pas assez écouté avant de faire ça dès la première séance. J’ai vu d’autres médecines parallèles, kinesiologue par exemple qui a été très douce mais inefficace. J’ai bien compris que le thérapeute quel qu’il soit n’est pas le remède à nos maux mais j’ai eu beaucoup d’espoir de trouver quelqu’un qui m’apaiserait. J’ai trouvé un thérapeute/hypnotiseur qui m’a beaucoup parlé lors d’une premiere seance il y a quelques jours et qui a su desceller plusieurs éléments qui ont provoqué cette angoisse comme ma peur de l’échec dans beaucoup de situation. En effet, pour moi j’ai échoué en n’arrivant pas à sauver mon père de sa condition mentale, j’ai tout fait autour de lui pour qu’il se relève mais il est resté bloqué dans le passé à toujours penser qu’on va tout perdre, comme si son cerveau ne réalisait pas. Ça m’a fait beaucoup de mal de le voir se dégrader et de le voir encore se dégrader. Mon médecin généraliste m’a prescrit des anxiolytiques, que j’ai pris à contre cœur car je n’avais pas dormi depuis 3/4 jours plus d’une heure ou deux. J’en ai pris hier selon la posologie 1/2 matin 1/2 midi et 1 le soir. J’ai très bien dormi la nuit dernière et je me sentais beaucoup mieux aujourd’hui donc je n’ai pas prit les demis. À l’approche du soir mon angoisse est revenue et je pense devoir prendre cette anxiolytique, j’ai très peur de l’accoutumance donc j’angoisse également sur la prise de médicament. Je fais en sorte de maintenir une routine, de respirer (exercice de cohérence et méditation) qui sont encore dur à intégrer comme bénéfique mais je persévère, je marche seul ou avec ma compagne, je vais au sport malgré une baisse de motivation, je me force à manger sainement et boire de l’eau, j’écris dans un livre pour me soulager, je me renseigne sur le sujet (ce qui m’angoisse aussi). Si je poste sur ce forum ce n’est pas forcément pour trouver une solution miracle mais pour se sentir moins seul car je ne connais personne autour de moi avec une angoisse constante de ce genre. Je sais que des personnes traînent ces troubles depuis plusieurs années ou mois et je compatis totalement et j’aimerai avoir des conseils sur ce que je traverse et si j’ai la bonne méthode pour le moment pour avancer et me relever. Je ne saurais pas mettre de mots sur un diagnostic si c’est réellement un TAG car je n’ai pu voir aucun psychiatre. Je fais en sorte chaque jour que ça passe, je reste positif même si énormément de question me submerge et de pensées négatives. Coeur sur vous
1
75
il y a 2 mois

Vinc

Troubles anxieux

Trouble anxieux récent suite soucis de santé

Bonjour à tous,Je suis Vincent, 44 ans père de 2 ans, très sportif et jusqu'à présent très heureux dans ma vie.Je suis tombé sur ce site par hasard et j'ai tout de suite reconnu beaucoup de similitudes avec ce que je vis depuis 1 mois. Le site est bien fait et je vais suivre les précieux conseils et exercices.Pour résumé, je me suis rendu compte il y a un mois que j'avais un boule dans le coup (du jour au lendemain), ce qui s'est avéré être un nodule thyroïdien qui avait gonflé d'un coup. J'ai paniqué et pris beaucoup de rdv (écho, prise de sang, scintigraphie...) pour savoir ce que c'était. J'attends les résultats de la ponction (dans 10 jours) mais les différents médecins et spécialistes se sont montrés confiants en me disant que la structure du nodule était rassurante. De plus, même si c 'était mauvais cela se soigne très bien sauf que tout cela, je ne l'ai pas entendu....J'ai pensé au pire et était persuadé d'avoir tous les cancers possibles et imaginables.J'étais en boucle toute la journée et ai commencé à mal dormir à avoir très mal au ventre, des points de coté, envi de vomir, de la tension, rythme cardiaque élevé, état dépressif et donc tous cela a alimenté mes peurs. Je ne dors plus pas malgré un xanax (0,25) avant le couché et malgré les exercices de respirations, morphé box (boite de relaxation). La seul chose qui me détend depuis un mois et de boire 3 ou 4 bières (des bonnes mdr) le soir mais je pense que ça n'aide pas à un sommeil profond.Avant cela, je ne me considérais pas comme une personne hyper angoissé, ma seule véritable phobie est la claustrophobie. Mon sommeil était pas génial mais je me réveillais 2, ou 3 fois par nuit mais me rendormais assez facilement. J'ai l'impression que cet épisode à réveiller des démons (mort de mon père d'un cancer) et des angoisses enfouies et que je ne retrouverais jamais mon sommeil et la passion de la vie...J'ai envi de consulter mais je ne sais pas quoi commnencer psychiatre, psychologue, hypnose???Dois-je arrêter le xanax qui me permet, il me semble de somnoler sans trop cogiter???MERCI de ton aide, votre aide.
6
93
il y a 2 mois

Flavtoflav

Troubles anxieux

Crise d'angoisses et peur de mourir

BonjourJ'ai 35 ans et depuis 6 mois je vis un calvaires. J'ai eu un accident domestique ( intoxication à des produits menager J'ai cru j'allais mourrir) et derrière j'ai fais un choc post-traumatique. Je ne me nourrissais plus ( peur de m'étouffer en mangeant j'ai perdu 15 kilos en 2 mois) je ne sortais plus crise d angoisses, palpitations peur de mourrir dune crise cardiaque ect la totale. Il y a 1 mois tout aller mieux j'avais moins de crise casy plus... j'ai réappris à manger ( même si la peur de m'étouffer est encore là et que je ne mange pas de viande encore et certains aliments). Mais depuis 10 jours à peur près les crise d angoisses recommencent . J'en ai tous les jours malgré que je sois sous traitement suivis par un psy et fait de l hypnose. Le pire c est d être conscient que c est dans la tête mais de ne pas réussir à passer au dessus des symptômes. J'ai besoin d'aide besoin de discuter. J'ai l'impression que je vais mourrir tous les jours que les angoisses vont me fatiguer le cœur et que je vais faire un arrêt. Bref c est invivable. Je veux retrouver ma vie
4
59
il y a 2 mois

Nathan12829

Troubles anxieux

Anxiété sans raison ? Besoin d'aide

Bonjour, j'ai 17 ans, aucun antécédent d'anxiété (sauf de la déréalisation que j'ai depuis 7 ans sans raison mais très rapidement accepté je ne m'en rendait plus compte) je vous fais la description de ce que je vis, un enfer.. En juillet pendant les vacances j'ai entendu des acouphènes pulsatile dans mon oreille au réveil, j'ai ignoré, laissé passer la journée mais le soir ça m'a toqué : j'ai mis une application pour surveiller son rythme cardiaque sur mon téléphone avec le doigt .Je vois 80bpm OK, je me lève par pur hasard et la 110BPM, je regarde sur internet des forums etc et je suis tombé sur des résultats anxiogène, résultats 1 jour après j'ai eu des extrasystoles, j'ai fini par faire une crise bizarre (spasmophilie ? Fourmillements partout dans le visage et les mains) je vais aux urgences, ils me disent rien de grave mais l'ECG était en soit anxiogène (possible hypertrophie auriculaire droite), le médecin m'a dit que c'était normal parce que le coeur battait trop vite et les interprétations automatiques sont erronées, il m'a donné le premier seresta de ma vie parce que pour lui c'était le "stress".Cependant même après avoir été rassuré, le lendemain j'ai eu sans aucune raison des nausées, un engourdissement, une rechute de la déréalisation/dp, et depuis c'est simple ça me lâche plus, alors au début j'ai paniqué, je me demandais pourquoi je stressais, je cherchais la cause, rien.. j'ai fais une écho du coeur 1 mois après et rien de grave.. cependant j'ai constamment mal à la tête/léger asthme/extrasystoles et toujours 1-2 réveils nocturnes avec sentiment de perte de repère.. je suis perdu, je ne sais pas ce que j'ai, le cerveau déréglé ? Une croyance profonde comme quoi il y a "un problème" ? Il m'est impossible de profiter de la vie parce que je ressens constamment une étiquette "problème" au dessus de ma tête, très très ancré dans le subconscient, mes pensées tournent constamment constamment autour de ce que j'ai, même en faisant de la relaxation etc.. je n'arrive absolument pas à accepter (quand je me dis "bon aller ça va y'a plus grave qu'un mal de tête") ben le subconscient fait comme un refus. Si quelqu'un peut me dire quoi faire/ce que j'ai probablement.. ça me flotte dessus comme une épée de Damoclès et toujours toujours mal à la tête sensation d'être isolé dans mon problème etc
10
115
il y a 4 mois

la_vie_dune_agoraphobe

Troubles anxieux

Je souffre d'agoraphobie depuis plus de 10ans

Bonjour à tous, je suis Michelle, j'ai 33 ans. Je vis en compagnie de l’anxiété généralisée et de l’agoraphobie depuis plus de 10 ans suite à des vertiges rotatoires non diagnostiqués. Je ne sors pas souvent de chez moi, et cela a un impact considérable sur ma vie sociale, mes relations et ma santé mentale.Mes journées sont souvent marquées par une fatigue intense, des vertiges imprévisibles et une hypervigilance qui rendent chaque interaction ou sortie très difficile. J’ai dû faire face à des incompréhensions de la part de mon entourage, qui ne saisit pas toujours la profondeur de ce que je ressens. Il m’arrive de devoir justifier mon état, ce qui peut être épuisant.Cependant, je suis déterminée à ne pas laisser cette situation définir qui je suis. J’essaie de transformer mes expériences en quelque chose de positif, en partageant des outils et des ressources qui peuvent aider ceux qui traversent des épreuves similaires.Je suis ici pour partager mon histoire, écouter celles des autres et trouver du soutien dans cette communauté. Si tu te sens seule dans ta lutte contre l'anxiété ou si tu cherches des conseils, n’hésite pas à échanger avec moi. Nous ne sommes pas seules dans cette bataille.Merci de m'accueillir parmi vous !
1
99
il y a 5 mois

Mira

Troubles anxieux

L''anxiété a pris possession de mon quotidien

Hello, c’est la première fois que j’écris sur un forum, je pense même que c’est une des premières fois que je m’apprête à parler de façon aussi détaillée de ce que je traverse. Je suis une jeune femme de 20 ans, je viens d’être diplômée d’une licence et je m’apprête à entamer une année de césure pour me lancer dans la musique.Ma relation au monde et aux autres est particulière depuis que je suis toute petite. J’ai eu beaucoup d’épisode de colère intense, et de difficulté à gérer mes émotions de manière générale. À l’école je me suis toujours sentie différente, sans savoir pourquoi. On m’a ‘diagnostiqué’ THPI (Très Haut Potentiel) à 8 ans. Aujourd’hui, je ne sais pas trop ce que ça vaut, ce n’est pas vraiment médical les tests de QI, mais en tout cas à l’époque ça m’a beaucoup perturbée. Comme si ça ‘validait’ ma différence avec les autres. J’ai poursuivi une éducation normale, j’ai refusé de sauter une classe, en cherchant à m’adapter aux autres, à rentrer dans les moules sociaux etc. J’ai appris à cacher mon hyper-sensibilité, qui au delà d’être émotionnelle est aussi physique (je suis mal à l’aise quand les lumières artificielles sont trop blanches, impossible de dormir avec ne serait-ce qu’un petit bruit de fond, je ne peux pas toucher certaines matières…)Quand j’étais au collège, suite à une dispute avec ma mère, ce trop plein d’émotion (lié au divorce de mes parents, et aussi à la période collège qui est difficile pour tout le monde), — m’a fait faire une tentative de suicide (mes parents m’ont emmené voir une psy à l’époque, c’est allé mieux)Bref, j’en arrive à l’anxiété, qui pour moi est liée à cette hyper-sensibilité. Je suis incapable de savoir depuis combien de temps elle est présente dans ma vie, j’ai tendance à atténuer les souvenirs difficiles ; ça fait peut-être depuis mon enfance, peut-être depuis mes 17 ans après la fin du lycée, depuis que je fais de la musique… En tout cas, j’en ai conscience et elle est beaucoup plus intense depuis à peu près 2 ans. Chez moi elle se manifeste :1. en réaction à certains évènement (faire les courses, répondre aux questions d’une personne, ou plusieurs… c’est souvent social, par exemple si il n’y a personne dans le magasin ça va plutôt bien, si la discussion n’est pas tournée vers moi ça va aussi), : Je rougis énormément, je n’arrive plus à respirer, je tremble, je me paralyse, parfois je me sens limite sortir de mon corps tellement ça m’épuise, c’est un cercle vicieux chez moi : je me sens rougir, je rougis encore plus ; je me sens trembler, ça me bloque encore plus le corps… Puis après, je culpabilise, j’ai l’impression d’être une énorme merde sans valeur, d’être jugée par les autres, alors je ne sors plus de chez moiParfois c’est tellement disproportionné et violent, que je repense au suicide — (Petit aparté : je sais à qui m’adresser dans ces moments, je ne suis pas en danger ou quoi, je tiens à le préciser dans mon message car c’est une réalité et c’est important, mais ce n’est pas un appel à l’aide, je sais que le forum n'est pas fait pour ça!) — Je disais, ça m’est arrivée quelques fois après une crise de panique de vouloir mourir tellement j’ai eu l’impression que l’anxiété définissait ma valeur, que je n’allais jamais m’en sortir, que je préférais disparaitre plutôt que de revivre cette ‘gène’, cette vulnérabilité devant les autres, qui ne savent absolument pas ce qui se passe dans ma tête et dans mon corps. Le lendemain ça va mieux, c’était un petit pétage de câble et je relativise.2. de façon quotidienne, quand je me lève le matin, j’ai souvent mal au ventre, j’appréhende le quotidien, sans savoir quelle situation exacte, un peu tout… ça m’emmène à avoir peur de mon futur de façon plus générale, peur de l’échec. Je me sens ‘loin’ mentalement des autres, même si ils sont à côté de moi, j’ai parfois la sensation que le monde est faux, que les gens ne me comprennent pas… Puis le soir avant de dormir ça recommence. Enfin, voilà mon anxiété. Avant chaque sortie, j’appréhende que quelqu’un la remarque. Et ce n’est pas forcément infondé ; plusieurs fois on me l’a fait remarqué et c’était horrible. Par exemple dans un concert un vigile de la sécurité m’a déjà dit « t’as l’air stressée??? Ça va pas?? Relax c’est tranquille la vie », un homme qui m’a abordée dans la rue qui me dit sans raison : « qui t’a fait du mal dans ta vie pour que tu paraisses aussi mal à l’aise? Quelque chose ne fonctionne pas chez toi »Hyper bizarre de leur part OUI, mais ça prouve que ça se voit quand je perd mes moyens. Et je perd mes moyens, devant n’importe qui, parfois même avec des gens de confiance. Sans rien contrôler, je me dit « et si je commençais à paniquer maintenant? » puis magie, je commence à paniquer.Il y a un an, j’ai consommé de l’alcool et du cannabis (en légère quantité je précise), mais ça a été suffisant pour que je fasse une sorte de bad trip où j’ai eu la sensation intense de mourir (j’ai vu une lumière blanche, ma vie défiler…) une amie qui était là à appelé les urgences et j’ai passé la nuit à l’hôpital. Les médecins m’ont dit que c’était une énorme crise d’angoisse. Suite à ça, je me suis dit que ce n’était pas normal, je n’avais pris aucune drogue capable de me déclencher ça. J’ai su que ça venait du mental, et de mon anxiété refoulée.J’ai commencé à voir une psychologue, mais même devant elle, par anxiété je n’ai pas été capable de tout lui dire. Elle m'a dit que je faisais une dépression passagère. Mais la thérapie n’a pas fonctionné. Elle m’a fait faire de l’EMDR je n’osait pas lui dire que ça ne marchait pas au fil des séances, mais j’ai continué. J'ai pensé à faire de l'hypnose, mais je ne sais pas... et la méditation n'est pas suffisante pour moi. Je serais prête à revoir un psy, ou n'importe qui, dépenser beaucoup d'argent si il le faut pour régler ce problème, mais je ne sais pas comment bien le choisir pour qu’il puisse être adapté à tout ce que je vous écrit.Depuis quelques semaines je me rend compte que ça ne suffit pas d’ignorer cette anxiété. Ma passion c’est la musique, je vais devoir rencontrer des gens, qui m’impressionnent, je dois faire des concerts (bizarrement en concert devant des centaines de gens je n’ai aucune anxiété, comme si mon cerveau se mettait en OFF), je dois chanter devant des gens (croyez moi qu’en hyperventilant pendant une crise de panique c’est pas facile, et je me vois mal dire ‘excusez moi je fais de l’anxiété laissez moi respirer cinq minutes et je reprend’, non, c’est trop intime et limite tabou comme sujet pour moi)Je pense que c’est grâce à cette passion que j’ai décidé d’aller mieux. Je le fais pour la musique, pour poursuivre mon rêve. Je ne veux pas laisser cette angoisse quotidienne le gâcher. J’aurai encore dix mille choses à dire, mais c’est déjà assez long.Je vous remercie de m’avoir lue
1
216
il y a 7 mois

Loli

Troubles anxieux

Crise d'angoisse anxiété généralisée

Coucou je m'appelle lolita j'ai 34 ans bientôt je fais des crises d'angoisse de panique phobie depuis 2016 . Jetait en Afrique j'ai fais un cauchemar dans la chambre j'arriverai pas à sortir d'un endroit où je me sentais enfermer du mal a respirer sauf que finalement quand je me suis réveillé jetait sous la moustiquaire du lit .sans clim alors qui fesait 35 degrés et le lendemain en allant manger j'ai fais un malaise sur la route g perdu connaissance brève mais depuis cela me créer de la peur au quotidien de reproduire ce malaise cest devenu compliqué de sortir loin de chez moi j'ai l'impression tout les jours de faire ce malaise j'ai des mouches devant les yeux je vois que ma vision est pas net l'impression de tomber que j'entends au loin ou autre je suis déconnecter de moi H24 7/7 je n'arrive plus à faire les magasins la foule ou les grands espaces me font peur je suis maman de 2 filles en bas âges l'anxiété et encore pire .La chaleur me fais tellement peur que José même pas en profiter de tout Sa ...Jai même des brûlures dans le corps quand c'est trop fort .Je suis sous seresta depuis peu a 3/jours .J'ai commencer une thérapie le 31/07 mais j'ai déjà fais énormément de spécialitiste en psy j'ai eu des progrès mais cela n'a pas durer malheureusement c'est revenu après mon accouchement récent en pire '.Voilà j'aimerai avoir des conseils ou m'aider à me dire comment calmer tout sa .svpMerci beaucoup a tous en avance
0
128
il y a 7 mois

Marie

Troubles anxieux

Anxiété et Travail

Bonjour, Je suis Salomé. J'ai 26 ans. Je souffrent de Troubles Anxieux depuis la petite enfance. Ça n'a fait qu'empirer avec le temps. Je gère comme je peux et je vois aussi une psychiatre en libéral. Je prends un traitement aussi mais plus axé sur la dépression. L'une des choses qui a été très dure pour moi c'est de poursuivre des études après mon Bac. À l'université j'ai lâché, je n'arrivais plus à rien. Les pensées qui s'affolent, une inquiétude profonde et permanente.. du vide. J'ai fais des petits boulots depuis ici et là mais toujours avec beaucoup de mal. Je cumule les troubles anxieux et donc j'ai dû mal à mener à bien une activité quand dans me tête c'est aussi dur. Dans le monde professionnel il faut mettre le masque de la productivité et du "bien-être". Il est quasi impossible de dire que c'est difficile, qu'on souffre d'anxiété, de dépression, qu'on a besoin d'un peu plus de temps, d'aménagement.. C'est mal vu.. Aujourd'hui je veux reprendre mes études et en plus en alternance (parce que ne coûte rien si je trouve une entreprise et non par gaieté de coeur) et ce après une longue période d'inactivité mais je m'en sens incapable. Je sens que je ne vais pas y arriver. Mes ressources actuelles, ma fatigue qui ressemble à de la paresse pour beaucoup, mes angoisses qui ne sont pas forcément compréhensibles pour les autres... S'ils savaient ce contre quoi je me bats, ce qu'il se passe dans ma tête.Comment je vais faire !? J'ai une RQTH avec besoin d'aménagement horaires mais les employeurs n'aiment pas trop ce genre de profil. Le temps plein m'angoisse tellement. J'ai beaucoup souffert par le passé de ne pas pouvoir avoir du temps pour récupérer, pour recharger mes batteries, pour caler mes rdvs médicaux... je ne veux plus revivre ça. J'ai la chance d'avoir encore mes parents et qu'ils ne me mettent pas de pression pour retrouver une activité en plus à mon âge. Mais je ne peux m'empêcher de me mettre la pression, de culpabiliser. Les autres arrivent bien à se conformer plus ou moins. Pourquoi je n'y arrive pas... Je sais que je ne suis pas fainéante, que je suis en surcharge mais cette pensée ne me quitte pas. Je dois pouvoir le faire.. Mon anxiété c'est comme des sables mouvants. Merci à ceux qui me liront.
4
190
il y a 8 mois

loufdo

Troubles anxieux

Crise d'angoisse engendrant de la déréalisation/dépersonnalisation

Bonjour a tous, Je m'appelle Lou, j'ai 23 ans, j'ai trouvé ce forum par hasard car je souhaite trouver des solutions a mon anxiété qui a réapparu récemment. Tout d'abord, je suis une personne anxieuse, suite a une enfance compliquée et un passé que l'ont peu qualifié de traumatique. A l'âge de 15 ans, j'ai consommé une fois du CBD (qui a entrainé des crises d'angoisses et donc de la DP/DR) j'ai réussi a me relever de cette épreuve très difficile, ce calvaire a pris fin au bout d'un mois. J'ai poursuivi ma vie et mes études, j'ai eu la sensation d'avoir réussi et accompli beaucoup de choses et j'en étais très heureuse, je me sentais heureuse. Jusqu'à une rupture en octobre 2023, qui m'a anéanti et donc stressée, après une grosse crise d'angoisse, j'ai commencé a développer de nouveau de la DP/DR et des problèmes de sommeil. La DP/DR semble être passée, mais je me pose toujours des questions qui restent sans réponse, et j'ai encore très souvent des problèmes de sommeil. J'ai développé une peur de ne pas dormir, d'être fatiguée, je me force a me reposer notamment la journée (quand je ne travail pas) mais je n'y parviens pas, trop stressée je n'arrive pas a lâcher prise et je suis focalisée sur des symptômes, qui je le sais sont le résultat de l'anxiété (coeur qui s'emballe, fourmillements, tremblements) Je ne consomme pas de produits stupéfiants, je ne bois pas, je fume la cigarette simplement et je vois un psychologue toute les semaines. J'aimerai avoir vos avis sur la dp/dr et plus particulièrement des conseils ou des récits similaire a mon histoire, afin de me faire avancer et prendre conscience des choses, avez-vous des solutions pour bien rendormir, et éviter de trop analyser? Merci d'avance.
1
181
il y a 9 mois